Pour un bâtiment, le chauffage collectif permet de réduire les coûts d’installation et de réparation pour les copropriétaires. Comme pour un chauffage classique, il existe plusieurs options d’énergie et une procédure à respecter pour sa mise en place. C’est ce que notre article traite !
Chauffage collectif : comment ça marche ?
Le chauffage collectif permet de réduire le coût de l’installation et des réparations. De plus, chaque occupant peut préserver l’entièreté de sa superficie habitable. En contrepartie, il faut consentir à participer aux différents frais induits par ce chauffage. Son coût d’installation, bien que partagé entre les différents occupants, est conséquent. De plus, il faut aussi prévoir le fait que vous ne serez pas libre de le mettre en marche quand bon vous semble.
La décision d’installer un chauffage collectif ne se fait pas à la légère. Une assemblée générale des copropriétaires doit être tenue. Les deux tiers des copropriétaires doivent donner leur accord à cette décision. Cette assemblée a également la charge de comparer différents équipements et de demander des devis. Le choix de l’équipement est également conditionné par l’accord des deux tiers des membres de l’assemblée générale des copropriétaires.
Avant d’opter pour la mise en place d’un chauffage collectif, il est indispensable de faire un bilan thermique. Il permettra de dimensionner convenablement le chauffage et déterminer le moyen de chauffage approprié.
Le plus souvent, c’est au niveau du sous-sol que l’équipement de chauffage (qui sert également à produire de l’eau chaude sanitaire) est retrouvé. Il peut être distribué dans les habitations individuelles par le biais d’une colonne montante qui est reliée à chaque système de chauffage individuel ou bien par le biais d’une distribution en série qui induit une perte d’efficacité du chauffage. Ce dernier système est surtout retrouvé dans les constructions anciennes. Une autre solution se trouve être la distribution bitube (c’est le système le plus souvent rencontré). Le système de distribution comprend deux principaux réseaux. L’un d’eux s’occupe d’acheminer l’eau chaude vers les chauffages individuels et l’autre de son évacuation vers la chaudière.
Les différents types de chauffage collectif
L’équipement le plus couramment retrouvé est une chaudière et elle peut s’appuyer sur différentes sources d’énergie. L’utilisation d’une source d’énergie renouvelable ou une chaudière peu gourmande en énergie permet de bénéficier d’aides financières lors de la mise en place du système de chauffage.
- Le fioul : le prix du fioul est très variable et il s’accompagne aussi de son lot de désagréments comme les odeurs désagréables et l’obligation de devoir s’approvisionner à temps.
- L’électricité : il est extrêmement rare que l’électricité soit utilisée comme source de chauffage collectif notamment du fait de la difficulté de mise en œuvre et de son coût élevé. Son principal avantage réside dans la possibilité de choisir entre plusieurs fournisseurs.
- Le gaz naturel : c’est un moyen de chauffage assez économique et vous avez un large choix de fournisseurs à votre disposition. Toutefois, les constructions les plus isolées ne peuvent bénéficier d’un raccordement au réseau de gaz.
- L’énergie solaire : son coût d’installation est particulièrement élevé et la plupart du temps, une installation de ce type ne peut couvrir l’intégralité des besoins énergétiques d’un bâtiment. D’un autre côté, c’est un système de chauffage écologique.
- Le bois : c’est une source d’énergie verte et très peu coûteuse. Toutefois, l’approvisionnement est assez contraignant.
- La pompe à chaleur : c’est une solution peu mise en œuvre pour les systèmes de chauffage collectif mais dont l’efficacité est particulièrement élevée. Une des raisons qui explique sa rareté dans les chauffages collectifs est con coût assez élevé.
En dehors de la chaudière, il existe une autre alternative, à savoir le raccordement à un réseau de chaleur. La chaleur peut être produite par une centrale de géothermie ou une usine d’incinération des ordures ménagères entre autre. Elle est ensuite acheminée à destination par le biais d’un fluide caloporteur. Ce type de système n’existe toutefois pas dans toutes les villes.